Vestiges du château de Viriville
Possession de la famille de Viriville aux XIe et XIIe siècles, le château et la seigneurie appartiennent au début du XIVe siècle à la puissante famille de Bressieux.
Labels Patrimoine
XIIIe siècle
Descriptif détaillé
Le château de Viriville est implanté comme la plupart des fortifications de cette bordure septentrionale du plateau, sur une sorte de promontoire en limite de rupture de pente. Une grosse butte tronconique en partie naturelle - certainement la motte primitive - a été aménagée pour barrer l'éperon. Elle portait au Moyen Age un corps de bâtiments massif, en briques et galets, formant quadrilatère et flanqué sans doute de quatre tours. Il n'en reste aujourd'hui que les vestiges d'une puissante ligne défensive constituée d'un large mur de courtine (environ 2,50 mètres d'épaisseur) renforcé à chacun de ses angles par une tour circulaire. Celle du nord, très dégradée, pleine, doit être une tourelle-contrefort, l'autre, qui s'élève encore sur près de dix mètres de hauteur, correspond sans doute au donjon. En contrebas de la motte, on voit encore les ruines d'un long bâtiment d'habitation, qui composait la partie résidentielle de la fortification (aula). Malgré les nombreuses modifications qu'il a connues à partir du XVe siècle, quand la famille de Grôlée prend possession du château, un examen attentif permet de reconnaître la construction médiévale originelle, en briques, percée de hautes fenêtres amorties en plein cintre, bouchées quand prennent place les larges croisées en molasse, très dégradées, que l'on voit encore aujourd'hui. Une enceinte sans doute d'assez vastes dimensions protégeait tout cet ensemble castral - donjon et aula -, il n'en reste, au sud, qu'un long mur de galets d'environ deux mètres d'épaisseur. Même si l'étude approfondie de ce site reste à faire, on peut cependant sans trop d'erreur dater cette fortification, en briques et galets, du XIIIe siècle.
La puissante famille de Bressieux, alternativement alliée des comtes de Savoie (hommages en 1317 et 1320) et des dauphins (hommages en 1327, 1328, 1337...) et très proche de chacun de ces princes, tente d'être l'arbitre du conflit, qui se déroule en plein cœur de ses terres. Ils participent à toutes les tentatives de compromis et de conciliation, qui débouchent finalement sur le traité de paix de Paris, en 1355.
Ce site est labélisé "Patrimoine en Isère" pour sa valeur patrimoniale et son intérêt départemental.
La puissante famille de Bressieux, alternativement alliée des comtes de Savoie (hommages en 1317 et 1320) et des dauphins (hommages en 1327, 1328, 1337...) et très proche de chacun de ces princes, tente d'être l'arbitre du conflit, qui se déroule en plein cœur de ses terres. Ils participent à toutes les tentatives de compromis et de conciliation, qui débouchent finalement sur le traité de paix de Paris, en 1355.
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